Les contrats en alternance dans les associations
Les contrats en alternance, que sont le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation, permettent à certains publics (jeunes, demandeurs d’emploi, etc.) d’acquérir une formation théorique et pratique en vue d’obtenir une qualification professionnelle.
Ils peuvent être un excellent moyen, pour les associations confrontées à une pénurie de main-d’œuvre, de former de nouveaux salariés pour, à terme, les intégrer durablement dans leurs effectifs. Présentation.
Le contrat d’apprentissage s’adresse principalement aux jeunes âgés d’au moins 16 ans et de moins de 30 ans. Toutefois, il peut être conclu avec des personnes de 30 ans et plus dans certaines situations. Il en est ainsi, par exemple, lorsque l’apprenti est inscrit sur la liste des sportifs de haut niveau ou est en situation de handicap ou en cas de conclusion d’un nouveau contrat d’apprentissage à la suite de l’échec à l’obtention du diplôme visé ou pour acquérir une qualification supérieure à celle précédemment obtenue.
Le contrat de professionnalisation s’adresse, lui, aux jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus afin de compléter leur formation initiale, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus, aux bénéficiaires de minima sociaux (revenu de solidarité active, allocation de solidarité spécifique…) et aux personnes ayant bénéficié d’un contrat unique d’insertion.
À noter : contrairement aux idées reçues, l’alternance ne concerne pas uniquement les métiers manuels ou certains secteurs comme la restauration et le bâtiment. En effet, elle couvre un large champ de diplômes et de titres professionnels (du CAP au master) et de secteurs d’activité (santé, médico-social, aide à domicile, animation, culture, sport, tourisme…). Il est ainsi possible de recourir à l’alternance pour préparer, par exemple, un CAP accompagnant éducatif petite enfance, un bac accompagnement, soins et services à la personne, une licence en gestion de projets et structures artistiques et culturels, un master management du sport ou encore un diplôme d’État d’éducateur spécialisé.